La gestion prévisionnelle des emplois et des parcours professionnels (GEPP) que l’on appelle plus communément “gestion prévisionnelle du personnel” est devenue aujourd’hui une pratique incontournable. Cela s’explique notamment par le fait que les entreprises doivent pouvoir s’adapter efficacement aux évolutions très rapides du marché du travail. Dans cet article, on revient sur les points essentiels de cette approche stratégique en 2024 afin que vous puissiez être à jour sur le sujet.

Qu’est-ce que la gestion prévisionnelle du personnel concrètement ?

Si on devait résumer la gestion prévisionnelle du personnel en quelques mots, ce serait “processus stratégique visant à anticiper les futurs besoins en main-d’oeuvre”. L’objectif avoué est ainsi de remédier aux différentes problématiques des métiers ainsi qu’aux passerelles qui existent entre ces métiers. Par conséquent, elle englobe l’analyse des tendances du marché du travail ou encore l’évaluation des compétences disponibles au sein de l’organisation. Sans oublier bien évidemment la mise en place de formations pour obtenir du personnel préparé aux changements à venir.

Une approche obligatoire pour les grosses entreprises selon la loi

L’un des enjeux de la GEPP est d’anticiper les mutations du marché du travail qui sont de plus en plus rapides. Autrement dit, on cherche à éviter que les compétences possédées par le personnel se retrouvent obsolètes du jour au lendemain, d’où l’idée d’en acquérir constamment des nouvelles. Partant de ce fait, la loi oblige certaines structures importantes à adopter ce type d’approche. En 2024, voici celles qui sont concernées par la gestion prévisionnelle du personnel : 

  • Les entreprises qui possèdent un établissement communautaire ayant plus de 150 salariés sur le sol français.
  • Toutes les entreprises qui ont plus de 300 salariés.

Dans les grandes lignes, l’employeur est dans l’obligation de s’engager tous les 3 ans avec les partenaires sociaux afin de négocier sur les conditions de la gestion des emplois. Bon à savoir : en cas de non-respect de cette obligation, des amendes et même des peines d’emprisonnement sont prévues par le Code du travail.

GEPP et RSE : un duo gagnant ?

Enfin, comme les entreprises sont de plus en plus appelées à aligner leurs stratégies de personnel sur des objectifs sociaux et environnementaux, on peut se dire que RSE et GEPP font bon ménage. C’est effectivement le cas selon nous puisqu’on peut considérer que les enjeux de transition écologique sont aussi des facteurs de transformation qui obligent les entreprises à s’adapter en conséquence. En 2024, on ne peut ainsi que vous recommander de mener les deux combats de front afin de verdir votre communication et de répondre aux défis à venir sur le marché du travail.